Vos biais sont l’ennemi des données objectives.

Dans un monde où les données jouent un rôle central dans les stratégies d’entreprise, il est essentiel de se rappeler qu’elles ne sont pas sans risques. Selon un article publié par The Economist (lien à la fin de l’article), des dangers sont liés à une mauvaise utilisation ou à une interprétation erronée des données. Voici les points les plus importants de l’article.

Des données brutes, ont-elles des limitations ?

L’article souligne que, malgré leur promesse de neutralité, les données ne sont jamais totalement objectives. Elles sont souvent influencées par la manière dont elles sont collectées, triées et analysées. Un biais humain pourrait rapidement transformer une base de données en source d’erreurs coûteuses.

Par exemple, des entreprises peuvent prendre des décisions erronées en se basant sur des données mal interprétées à cause de leur biais pour trier et analyser les données selon leur croyance.

Tous les biais cognitifs biais pourraient aussi affecter la lecture des données et par conséquence, leur prise de décisions.

La surcharge de données

Le phénomène de « data overload » est également un problème, car selon The Economist, les organisations se retrouvent parfois paralysées face aux énormes quantités de données, sans savoir comment les utiliser à leur avantage. Cela peut les amener à perdre des opportunités en ne lisant pas les signes à temps.

Le défi de la confidentialité et de la réglementation

Un autre point crucial abordé dans l’article est la question de la confidentialité des données. Avec des régulations de plus en plus strictes, comme la loi 25 ici et le RGPD en Europe, les entreprises doivent non seulement protéger les données de leurs clients, mais également s’assurer qu’elles respectent les lois en vigueur. La non-conformité peut entraîner des amendes massives et nuire à la réputation d’une organisation.

Une leçon pour les entreprises

Comme le conclut The Economist, les données sont un outil puissant, mais elles ne sont pas une fin en soi. Leur véritable valeur réside dans leur capacité à montrer la réalité telle qu’elle est. Ce sont les idées dans notre inconscient qui pourraient affecter notre lecture.

Source : « Beware the dangers of data« , The Economist, 2 janvier 2025.